Lact - Représentant Ecole Palo Alto

Représentant
École de Palo Alto

Centre de formation, intervention et recherche

Approche systémique stratégique et hypnose

 01 48 07 40 40  |  Email :

newsletter AC

Recherche

!!!!! ----> SITE DE DEV <------ !!!!

newsletter AC

Recherche
  • Hélène Serre

    Autrice, Metteuse en scène et Comédienne de théatre, elle a d'abord embrassé une carrière de médecin, tout en suivant les cours du conservatoire d'art dramatique de Toulouse, avant de se tourner définitivement vers le jeu, seule en scène, puis au théatre. Elle a joué dans de nombreuses pièces, dont "Et pendant ce temps, Simone veille", "L'avenir de demain; c'est maintenant", "100% marianne".

     Grégoire Vitry

    Docteur-chercheur en psychologie, diplômé de l'école de Palo Alto, il travaille depuis plusieurs années avec Giorgio Nardone, Nathalie Duriez, Michael Hoyt, Teresa Garcia, Jean-Jacques Wittezaele, Wendel Ray et le MRI afin de promouvoir la recherche et la formation en approche systémique. Il développe depuis 2016 SYPRENE un réseau PRN (Thurin et al., 2012) en approche systémique permettant notamment d'améliorer sa pratique en étroite collaboration avec le monde Universitaire. Il est également en charge de l'école internationale LACT et du congrès International Webinar Brief Therapy.

    Co-auteur de plusieurs ouvrages "Quand le travail fait mal", "Stratégies de changement, 16 prescriptions thérapeutiques".

Dans ce dialogue entre Hélène Serre et Grégoire Vitry, l’approche systémique du burn-out est explorée à travers des exemples concrets. Ils montrent comment sortir de l’épuisement en apprenant à dire non, à écouter son corps et à transformer les schémas relationnels contre-productifs.

Guide formation

Le mythe d’un burn-out exclusivement causé par l’entreprise

Introduction

Le burn-out est souvent perçu comme un épuisement professionnel que l’on traite par le repos, les arrêts de travail, ou encore la médication. Mais dans ce dialogue entre Hélène Serre, médecin spécialiste en approche systémique, et Grégoire Vitry, docteur-chercheur en psychologie, systémicien et directeur de l’école de formation LACT, cette notion est déconstruite pour en montrer la complexité. L’approche systémique révèle qu’il ne s’agit pas seulement d’un problème de surcharge de travail, mais d’un ensemble d’interactions entre l’individu, son histoire, son environnement et sa manière de faire face à la pression. Cette conversation met en lumière le rôle actif du patient dans l’aggravation de sa situation et ouvre la voie à des interventions thérapeutiques ciblées et puissantes.

Le mythe d’un burn-out exclusivement causé par l’entreprise

Dès l’ouverture du dialogue, Grégoire Vitry insiste sur l’idée que le burn-out ne se réduit pas à un excès de travail imposé par l’entreprise. Bien sûr, il peut y avoir des restructurations, du stress, une charge importante. Mais il arrive aussi que la personne soit, par sa propre histoire ou son fonctionnement personnel, particulièrement vulnérable. Il s’agit souvent de personnalités perfectionnistes, qui ont grandi avec l’idée qu’il ne faut pas montrer ses failles, qu’il faut toujours être à la hauteur.

Ce perfectionnisme pousse à vouloir tout contrôler, à éviter de montrer le moindre défaut. Ce mode de fonctionnement, combiné à un environnement exigeant, forme une boucle de renforcement qui mène à l’épuisement. Le burn-out devient alors le résultat d’une interaction systémique : ce n’est ni uniquement l’entreprise, ni uniquement la personne, mais l’ensemble du système qui produit cette crise.

Thomas, un cas concret de burn-out

Pour illustrer cette dynamique, Grégoire Vitry et Hélène Serre évoquent le cas de Thomas, un professionnel de la culture, passionné par son métier, mais pris dans une spirale infernale. Il travaille dans une petite structure confrontée à de grands groupes, avec une charge de travail énorme, à laquelle il ajoute des activités extra-professionnelles pour "profiter de la vie". Jusqu’au jour où il s’écroule.

Mis en arrêt maladie par son médecin, Thomas met un mois à sortir de son lit. Il répète sans cesse qu’il n’est pas à la hauteur, qu’il a échoué. Son discours est marqué par la culpabilité, une forme de syndrome de l’imposteur. Il se retrouve enfermé dans une "prostitution relationnelle", où il dit oui à tout pour être aimé, mais finit par se trahir lui-même.

Le piège du oui : quand dire oui revient à dire non à soi-même

Cette dynamique du « oui systématique » est au cœur de nombreuses situations de burn-out. À force de vouloir satisfaire tout le monde, de répondre aux attentes, le sujet se suradapte. Grégoire Vitry parle d’un « soldat idéal » qui, à force d’obéissance et de politesse, finit par s’effondrer. Il entre dans une spirale où plus il dit oui, plus il se perd.

Dans le cas de Thomas, cela se manifeste par l’accumulation de tâches, le refus d’écouter ses émotions, la mise à distance de la peur. Mais le corps, à un moment donné, dit stop. La chute est brutale.

Réservez une consultation en cabinet à Paris Montorgueuil ou à distance en visio-conférence

Nous recevons nos patients du lundi au vendredi. 
Pour prendre un rdv vous pouvez nous appeler au +33 (0) 1 48 07 40 40 
ou au +33 (0) 6 03 24 81 65 ou bien encore le fixer directement en ligne
en cliquant ici :

La technique du « comment aggraver » : une stratégie paradoxale

Face à ce type de configuration, l’approche systémique stratégique ne cherche pas à raisonner le patient, mais à l’amener à expérimenter par lui-même les conséquences de ses actes. Une technique centrale est celle du « comment aggraver ».

On demande au patient : « Si vous deviez volontairement aggraver votre situation, que feriez-vous ? ». Dans le cas de Thomas, il répondrait qu’il prendrait encore plus de dossiers, négligerait encore plus sa compagne, se surchargerait encore plus. En disant cela, il réalise que c’est déjà ce qu’il fait. Et que c’est précisément ce qui le détruit.

Cette prise de conscience ne vient pas d’une injonction extérieure, mais d’une mise en scène du processus. Elle crée un effet miroir qui permet au patient de redevenir acteur, non plus de son autodestruction, mais de sa reconstruction.

Expérimenter le « non » : un apprentissage progressif

Dire non n’est pas simple, surtout pour quelqu’un qui a été élevé dans une culture de l’obéissance. Il ne s’agit pas de dire non à son patron du jour au lendemain, mais de commencer par des micro-expériences. Par exemple, oser dire à la boulangère que la baguette est trop cuite. Cela peut sembler anodin, mais pour quelqu’un comme Thomas, c’est une révolution.

Ces petits « non » permettent de reprogrammer le système. Ils montrent que dire non ne provoque pas nécessairement un rejet ou un effondrement du lien. C’est une manière d’apprendre à se protéger, à poser des limites, à se respecter.

Le corps comme ressource : écouter les signaux faibles

Un autre levier essentiel dans l’approche systémique est de réintégrer le corps comme ressource. Dans le cas de Thomas, le corps a parlé avant lui. Il s’est effondré. Le travail thérapeutique consiste à identifier ces signaux faibles – fatigue, irritabilité, insomnie – comme des indicateurs précieux.

Grégoire Vitry utilise une métaphore : la personne est comme un conducteur qui roule les yeux bandés sur une route verglacée. À un moment donné, il faut ouvrir les yeux. Ce travail de reconnexion au corps est indispensable pour prévenir les rechutes.

La convalescence : temps de transformation

La guérison ne consiste pas à revenir à l’état antérieur, mais à construire un « comme après ». C’est une période de convalescence, comparable à celle d’une fracture : on ne repart pas courir juste après avoir quitté le plâtre. Il faut du temps pour rééduquer, pour reconstruire.

C’est aussi un moment où de nouvelles ressources émergent : attention au sommeil, aux émotions, à l’alimentation, à ses besoins. La personne ne devient pas « plus forte », mais « mieux forte » – plus en lien avec elle-même, plus sereine.

L’émotion apprivoisée : apprendre à vivre avec la peur

Thomas a mis à distance ses émotions, notamment la peur. Dans la culture où il a grandi, il ne fallait pas avoir peur, il fallait être fort. Or, cette mise à distance a été un facteur aggravant. Le travail systémique invite à apprivoiser ses émotions, à les expérimenter avec le corps, comme un paratonnerre.

Cette régulation émotionnelle devient plus fonctionnelle. Ce n’est qu’en se rapprochant de la peur, en la nommant, qu’il devient possible de la traverser.

Les lettres de colère : une technique de libération émotionnelle

Un autre outil proposé est celui des lettres de colère. Thomas éprouve de la colère contre lui-même, contre ses employeurs. L’écriture devient un moyen de déposer, de mettre à distance, de transformer cette énergie brute en quelque chose de constructif.

Résultats de l’approche systémique : moins de six mois, moins de six séances

Grégoire Vitry conclut en mentionnant les recherches menées dans le cadre du programme SYPRENE. Les résultats montrent que dans 90 % des cas, les personnes en burn-out vont mieux en moins de six mois et moins de six séances. Il ne s’agit pas d’une recette miracle, mais d’une approche ciblée, pragmatique, qui aide la personne à sortir de la boucle dans laquelle elle s’est enfermée.

Conclusion : Reprendre le pouvoir sur soi

Ce dialogue met en lumière la complexité du burn-out et l’efficacité de l’approche systémique pour en sortir. Le burn-out n’est pas une fatalité. C’est un système à transformer, une dynamique à inverser, un appel du corps et de l’âme à redevenir soi-même. Loin de se résumer à un arrêt de travail ou à une médication, la guérison passe par un apprentissage : dire non, écouter son corps, apprivoiser ses émotions, reconstruire un sens.

Comme le rappelle Grégoire Vitry : « Il ne s’agit pas de redevenir comme avant, mais de construire un comme après. »

 Où se former à l’approche systémique et stratégique?

LACT propose plusieurs parcours de formation web certifiantes en direct avec 50 formateurs internationaux 

 

Formateurs internationaux

Une équipe de plus de
50 formateurs en France
et à l'international

Satisfaction étudiante

de nos étudiants satisfaits de
leur année de formation à LACT*

Partenariat internationaux

Des partenariats internationaux

Certification Qualiopi

La certification qualité a été délivrée au titre de
la catégorie d’actions suivantes : Action de formation

Formateurs internationaux

Une équipe de plus de
50 formateurs en France
et à l'international

Satisfaction étudiante

de nos étudiants satisfaits de
leur année de formation à LACT*

Partenariat internationaux

Des partenariats internationaux

Certification Qualiopi

La certification qualité a été délivrée au titre de
la catégorie d’actions suivantes : Action de formation

Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
En savoir plus
Unknown
Unknown
Accepter
Décliner
Commercial
Ensemble de techniques ayant pour objet la stratégie commerciale et notamment l'étude de marché.
Google
Accepter
Décliner
Analytique
Outils utilisés pour analyser les données de navigation et mesurer l'efficacité du site internet afin de comprendre son fonctionnement.
Google Analytics
Accepter
Décliner
Functionel
Outils utilisés pour vous apporter des fonctionnalités lors de votre navigation, cela peut inclure des fonctions de réseaux sociaux.
Hotjar
Accepter
Décliner
Sauvegarder